L'analyse de la trace est une transposition du code original de Tom Payne igc2kmz publié sur Github. Dans la page algorithmes du projet, il décrit les méthodes de calcul. En voici quelques extraits :
Pour identifier les thermiques et les transitions, une méthode heuristique simple mais efficace est utilisée. Le taux de montée moyen sur 20 secondes est comparé à la progression du pilote. La progression est définie comme la distance parcourue le long de la trace divisée par le changement de position au cours de la même période. Par exemple, en vol en ligne droite, la progression est proche de 1, mais si le pilote tourne en rond, la progression tombe à près de zéro: le pilote parcourt une longue distance le long de la route sans parcourir une grande distance au sol. Une étude expérimentale suggère que des valeurs de progression supérieures à 0,9 correspondent à un comportement de vol plané et que des valeurs inférieures à ce dernier correspondent à une évolution en thermique ou de la descente en 360, même par vent fort.
Avec cette méthode, la trace est ainsi analysée :
Il faut évidemment s'assurer que les valeurs calculées présentent un intérêt pour le pilote : transitions suffisamment longues, gain d'altitude significatif en thermique, etc…
L'efficacité thermique exprimée en pourcentage est le taux de montée moyen divisé par le taux de montée maximum. Une efficacité thermique de 100% correspond au fait de voler directement dans le noyau le plus fort et d'y rester jusqu’à la sortie du thermique. Des valeurs plus faibles correspondent à une réduction du temps passé dans le noyau ou à une perte complète du thermique de temps à autre. Ce modèle simple suppose que le taux de montée maximum soit réalisable du début à la fin de la thermique, ce qui est rarement le cas.
En pratique, les rendements thermiques supérieurs à 80% sont rares, 70% ou plus c'est très bon. Tout niveau inférieur à 50% indique des thermiques non homogènes et ou une mauvaise technique en thermique -:)