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Par défaut, en dessous du FL115, on est en espace G donc en principe ouvert aux parapentes. Cependant pour les besoins du trafic aérien, des zones avec diverses classes d’espaces sont définies.

Par exemple, un aéroport sera protégé par :

  • une CTR (ConTrol Region), qui est espace aérien contrôlé dans un volume défini au sol,s’étendant verticalement à partir de la surface jusqu’à une limite supérieure spécifiée. En France, les CTR sont généralement de classe D, sauf en région parisienne où elles sont en classe A. La limite inférieure d'une CTR est toujours le sol.
     
  • une TMA (TerMinal Area), qui sera définie au dessus de la CTR pour la descente et la montée des avions. Elles peuvent souvent s’étendre à plus de 50 km de l ’aéroport. En France, la plus grande partie des TMA sont de classe D ou E, mais quelques TMA à très fort trafic IFR sont de classe C voire A comme au-dessus de la région parisienne où la circulation est interdite aux vols VFR sauf dérogation.

    La plupart du temps situé au-dessus d'une ou de plusieurs CTR leurs limites horizontales se situent au minimum à 700 pieds au-dessus du sol, quant au plafond celui-ci est très variable selon les zones. La limite inférieure d'une TMA n'est jamais le sol.
     
  • des routes aériennes AWY (AirWaY), qui sont des couloirs classés minimum E. Ils sont empruntés pour accéder aux TMA et CTR

La CTA  [Control Traffic Area] est une zone surplombant les aérodromes importants et les aérodromes de taille moyenne.

Zones à statut particulier :

Très utilisées par les militaires pour protéger leurs évolutions, mais il en existe aussi pour des besoins civils.

  • Zones [D]angereuses :
    Elles sont définies pour annoncer un danger permanent ou à certaines heures pour les aéronefs. La pénétration dans la zone n'est pas interdite même en cas d'activité. Il s'agit par exemple, de champs de tir militaires ou de zones de barrage en montagne avec de nombreux câbles (barrage de Génissiat, etc.). À ne pas confondre avec l'espace de Classe D.
  • Zones [R]églementées :
    Ces zones réglementées sont définies pour protéger une zone, principalement d'évolution d'avions militaires. En France, il existe un Réseau très basse altitude (RTBA) parcouru à très grande vitesse. Les avions évoluant dans ce type de zone n'assurent pas l'anti-collision avec les autres aéronefs. Chaque base aérienne possède une ou des zones où ses avions peuvent s'entrainer. Elles peuvent être actives ou non, l'information est donnée par Notam ou par téléphone. Si la zone est active, selon les zones et en fonction de la règle de vol utilisée, la pénétration est :
         - soit interdite : zone d'entraînement au combat de l'armée de l'air, réseau RTBA
         - soit autorisée en suivant les instructions du gestionnaire de la zone : zone d'approche de certains aérodromes militaires
         - soit autorisée après simple contact radio.

    Non activées, c'est comme si ces zones n'existaient pas.
  • Zones [P] interdites :
    Nommées P pour "prohibited",  elles sont complètement interdites à tout aéronef civil. Elles sont peu nombreuses. La plus connue est la P 23 établie autour de Paris qui interdit le survol de Paris jusqu'à 6600 pieds au-dessus du niveau de la mer 

Zones temporaires :

  • ZIT :
    Etablies temporairement autour de bâtiments particuliers, de sites industriels pétrochimique ou nucléaire ou d'évènements particuliers dans le but d'interdire l'accès à tout aéronef non autorisé.
  • ZRT :
    Etablies temporairement autour de bâtiments particuliers ou d'évènements particuliers, établissant une règlementation spécifique (contact radio obligatoire, transpondeur obligatoire, altitude de transit...)